Catégorie(s) : Mental

Se comparer, en tant que séniors on est forcément perdants

par | 19 Août 2019

Lire la presse féminine (pour la presse masculine c’est idem), se laisser influencer par les réseaux sociaux, ça peut être à haut risque lorsque nous prenons de l’âge et une façon de nous saper le moral et la confiance. Et ce d’autant plus que nous n’avons pas assez réfléchi à la question du « bien vieillir » et pris de recul sur la Vie.

Se comparer, la définition : c’est rechercher les différences et ressemblances entre des objets, des personnes, des événements.

 

Dans la presse qu’elle soit papier ou sur le weeb, on nous vante des personnes belles, intelligentes, performantes, heureuses qui ont une vie bien plus intéressante que la nôtre. Quant aux réseaux sociaux, tout le monde semble y avoir une vie merveilleuse !

 

Alors comment font-ils ?

 

C’est bien sûr une illusion et j’ose espérer que vous ne prenez pas ces messages de façon brute. L’objectif de cette communication est essentiellement de nous vendre quelque chose (des produits, des régimes, des lieux de vacances idylliques and co).

 

Mais ça n’est pas si simple que cela. En tant que personnes, hommes ou femmes nous ressentons (souvent ?) le besoin de nous comparer aux autres.

 

Pourquoi se comparer aux autres : les avantages ?

 

C’est en fait assez naturel et cela peut nous servir d’exemples, nous inspirer, nous permettre de trouver des idées nouvelles : c’est l’influence positive.

Une autre personne peut être pour nous comme un mentor, un inspirateur

 

 

Se comparer aux autres : oui mais …

 

Ce n’est pas parce que nous nous comparons que cela nous rendra heureux, plus beaux, plus positifs. Tout dépend donc de notre intention.

 

Le risque c’est de passer à côté de notre vie et de nous laisser piéger par ce qui pourrait être un manque de confiance en nous pour décider de ce qui nous convient.

 

Si nous avons envie de changement dans notre vie, il me paraît plus important d’apprendre à renouer avec nos besoins et nos envies car nous sommes uniques. Il me paraît plus pertinent d’avancer sur le projet que nous avons créé pour nous et de franchir étapes par étapes direction l’amélioration de notre bien-être, de nos relations, de notre santé.

 

 

Les pièges à trop se comparer aux autres

 

Vous êtes-vous déjà senti découragé de ne pas être à la hauteur ? Vous sentez-vous parfois senti « un peu petit » par rapport à des célébrités ? ou en comparaison du succès (réel ou fantasmé) des autres ? Avez-vous votre définition à vous de ce qu’est la vie, votre vie réussie ?

 

Se comparer aux autres c’est souvent improductif et parfois injuste pour nous-mêmes.

 

Pourquoi ? Parce que les gens à qui nous nous comparons ne sont que des faux-semblants ou mirages.

À première vue, tout va bien… mais en arrière plan vous êtes-vous déjà posé la question de leur vraie vie. Celle qui est vécue en dehors des projecteurs ?

L’écart entre la perception que nous en avons et leur réalité est souvent de l’ordre d’un océan ! Je vous rappelle d’ailleurs qu’être célèbre …c’est un métier !

 

Bien que je n’ai pas beaucoup côtoyé de célébrités dans ma vie, j’imagine qu’elles sont très souvent sous tension, avec une obligation de donner le meilleur d’elles-mêmes. Elles doivent vivre des moments de remise en question, de désespoir, de questionnement …d’autant plus importants que la pression est forte (et elle l’est).

 

J’imagine aussi parfois qu’elles aimeraient bien vivre une vie plus simple à l’image de la nôtre.

 

Et vous à qui avez-vous tendance à vous comparer ?

Une célébrité, un collègue, une amie ?

– Quel en est le bénéfice pour vous (ce que cela vous apporte de bon)
– Qu’est ce que cela génère chez vous en termes de frustrations, de mal-être, de baisse d’estime de vous ?

 

 

En quoi se comparer aux autres est une perte de temps ?

 

Si vous pensez que les autres peuvent avoir une vie parfaite… il n’en est rien et vous le savez bien. Alors c’est peut-être le moment pour nous d’imaginer et de créer la vie que vous avez envie de vivre. C’est d’autant plus important à certaines étapes : à 50 ans, à 60 ans, dans la transition de la retraite professionnelle.

 

Comme tant de facettes de la vie, s’engager pour un tel questionnement relève d’une démarche consciente. Il existe aujourd’hui de nombreux livres très bien écrits comme des guides dédiés à cette question.

 

Je vous livre ci-dessous quelques points de repère qui peuvent vous permettre de démarrer

 

1/ Je me concentre sur ce qui relève de ma vie et de ma marge de manœuvre

 

Si nous nous comparons, nous vivons en fonction des attentes des autres et risquons d’en oublier les nôtres.

 

Il est en effet beaucoup plus simple de renoncer aux comparaisons lorsque nous sommes au clair avec nos objectifs, nos besoins, nos passions, nos projets.

Les questions ? Dans quels moments je me sens bien ? avec qui ? pour quoi faire ?
Qu’est ce qui me passionne ? de quoi ai-je envie là maintenant ?

 

Qu’est ce que j’aime faire, qu’est ce que je n’aime pas faire ?

2/Je passe à l’acte !

 

Pas de choses extraordinaires mais des actes, des réalisations qui me nourrissent au quotidien et pour lesquels j’ai une capacité à agir.

 

Nous imaginons souvent que le changement passe par des bouleversements, des ruptures radicales. Il n’en est rien et l’ajustement est souvent la meilleure option.

 

Et si je me projette, qu’ai-je envie d’accomplir dans le mois, l’année, les 10 ans à venir ?

 

Les réponses que nous apporterons à cette question nous donnerons ainsi le sens et la direction. Notre épanouissement, voire notre bonheur passe par la réalisation de ce qui est important pour nous.

 

J’y vois également comme objectif secondaire de ne pas nous laisser « embarquer » par les besoins des autres. En effets si je n’ai pas d’objectifs, d’autres vont se charger de m’en trouver !

 

Si j’ai pris l’habitude dans le passé d’accomplir beaucoup plus pour les autres que pour moi-même, il est important d’intégrer que nous pouvons à tout moment et à tout âge (re) décider de faire autrement par la stratégie des petits pas.

 

 

3/ Comment prendre du recul ?

 

Si je suis influencé par les médias, je peux tout à fait me poser l’imparable question « qu’essaie t-on de me vendre ? »

 

Si je suis influencé par une amie ou autre relation : « en quoi cette personne me fait envie, qu’est ce qu’elle réalise qui me fait envie ? » et bien sûr « comment puis-je transformer ce qui me fait envie chez l’autre en un objectif pour moi ? »

 

Par exemple, si je prends l’un de mes sujets de prédilection du «  bien vieillir  » je peux être attirée par des exemples de femmes (souvent jeunes) qui vantent les bienfaits de crème miraculeuses anti-rides ou pire anti-âge. Vous savez probablement que c’est un marché extrêmement lucratif n’est ce pas ? On nous vend du « paraître plus jeune ».

 

Alors si vous vous comparez aux mannequins porteurs de ces messages… C’est perdu d’avance… nous ne ferons jamais le poids et vous allons nous pourrir la vie ! D’autant plus que les images qu’on nous renvoie sont photoshopées.

 

Entendons-nous bien : il n’y a aucun problème pour moi à faire en sorte de nous sentir bien, de nous sentir beaux et belles et de faire ce que nous avons envie pour cela. Mais c’est à chacun de nous d’en décider et d’en fixer les conditions.

 

 

Nous nous sentirons probablement mieux quand nous laisserons de côté ces messages et ces comparaisons et plein cap sur nos passions.

 

La seule question est donc : de quoi j’ai envie pour moi ? Quelle personne ai-je envie d’être ?

 

Et pourquoi ne pas retourner la situation : « qu’ai-je dans ma vie que les autres n’ont peut-être pas », « qui suis-je que les autres ne sont pas » ? « Qu’est ce qui me rend unique » ?

 

 

Aucune des questions précédentes ne nous invitent à nous comparer aux autres.

Au contraire, elles nous incitent à l’introspection, à la découverte de nos besoins, de nos désirs, de nos valeurs. Quand nous sommes prêts à cela, nous sommes prêts à vivre plus sereinement et peut-être même à être plus heureux.

 

Alors halte aux comparaisons. Oublions la jalousie, la frustration… et ne nous plombons pas le moral ni l’énergie.

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